narcivernav

LE SYNDICAT DES COPROPRIETERES N’EST PAS UN SYNDICAT !

 

Pour comprendre la gestion de la copropriété il faut un peu  de connaissance.

Mais beaucoup s’imaginent que c’est hors de leur  portée.

C’est pour cela que très peu se déplacent aux l’assemblées générales, et beaucoup n’osent  même pas émettre  une opinion.

Ceux  qui ont appris  quelque  chose le gardent pour eux et en font un POUVOIR.

Certains utilisent ce savoir  pour intimider et imposer leur propre désir qui n’est pas toujours dans l’intérêt de touts les copropriétaires.

Alors que le code  de la copropriété est tout à fait accessible.

Je vous en prie faites un effort ! Ne serait-ce que pour donner l’exemple à vos enfants !

Bien plus l’Association l’ARC a  édité des ouvrages d’une extrême simplicité qui expliquent tout. Il suffit de les lire.

 Même  s’il faut s’aider du Larousse.

Malheureusement ces ouvrages ne sont pas connus de tous.

Un copropriétaire qui se respecte doit au moins savoir comment est gérée sa copropriété.

Le syndic et le conseil syndical doivent lui faciliter la tache.

Car comme dit encore Jean Jacques Rousseau :

«  De lui-même le peuple veut toujours son bien, mais de lui même  il ne le voit pas toujours ;

La volonté  générale est toujours DROITE mais le jugement qui la guide n’est pas toujours éclairé. Il faut lui faire voir les objets tels qu’ils sont, quelques fois tels qu’ils doivent lui paraître, lui montrer le bon chemin qu’elle cherche, la garantir des volontés particulières, rapprocher à ses yeux les lieus et les temps, balancer  l’attrait des avantages  présents et sensibles par le danger des maux éloignés et cachés…. »

Le savoir ça se transmets ça ne se garde pas pour soi.

Votons en connaissance de cause et ne laissons personne décider pour nous.

Ne nous laissons pas intimider par l’utilisation abusive d’une terminologie sophistiquée qui n’a pour but que de nous exclure des débats !

 

NE LAISSONS PAS TRANSFORMER CE SAVOIR EN POUVOIR 

 

 

LES SYNDICS SERONT CONTRAINTS PAR LA FORCE

Voici ce que je viens de lire sur le site de la  revue « le particulier » :

Hervé Novelli a annoncé que la liste des tâches incluses dans le forfait des syndics sera fixée par arrêté.

"Je souhaite fixer par arrêté, d'ici la fin du 1^e trimestre 2010, la liste des prestations de syndics couvertes par le forfait payé chaque année par les copropriétaires" vient d'annoncer Hervé Novelli, Secrétaire d'État chargé du commerce, aux Assises de la consommation.

La FNAIM (Fédération nationale de l'immobilier) n'a pas attendu cette annonce officielle pour crier à la trahison. Loin d'en être une, à notre avis, l'établissement d'une liste des tâches incluses dans les honoraires de syndic, aura le mérite de clarifier le prix pour les copropriétaires et surtout d'uniformiser une pratique souvent nébuleuse et très variable d'un professionnel à un autre.

Retour sur une issue prévisible

Nous nous y attendions, seuls les syndics croyaient à l'arlésienne. Déjà en juin 2009, nous avons publié une réponse ministérielle qui préfigurait de ce qui pourrait être si les syndics ne se pliaient pas spontanément à l'avis du CNC (Conseil national de la consommation) reprenant les 18 prestations courantes qui devaient être obligatoirement incluses dans le forfait des syndics (Les contrats de syndic devront être conformes).

Puis tout récemment, l'ARC (Association des responsables de copropriété) dénonçait un affligeant constat. Après enquête, plus de la moitié des syndics ne respectaient pas l'avis du CNC (Contrat de syndic : plus d’abus qu’on ne le dit !).  

Stéphanie Delmas  

Sources légales :

Communiqué de presse Fnaim du 26/10/2009 : La Fnaim dénonce la mise en place d’une « réglementation concernant les syndics » qui consistera à « fixer par arrêté la liste des prestations de syndics couvertes par le forfait payé chaque année par les copropriétaires. » (pdf, 36,34 Ko).

AU FAIT AVEZ-VOUS LU LE CONTRAT DE VOTRE SYNDIC AVANT DE

LE RENOUVELER ?

Bien sûr que  NON !  Il était totalement enfui dans une liasse de documents !

Et pour cause les honoraires ont plus que  triplé 

Ah bon on ne s’était  pas aperçu !  Ah ça alors ! où est passé le conseil syndical ?

Cherchez , cherchez !

Voilà pour aujourd'hui:

Tout  le monde est débordé mais personne  ne fera  le  travail à   votre place!

 LISEZ LISEZ LISEZ  avant de  signer

 

 

 

 

LE PROBLEME DES GARDIENS ET GARDIENNES.

 

 

LE  PROBLEME DES GARDIENS ET GARDIENNES.

 

La question que se posent beaucoup de copropriétaires est de savoir s’ils peuvent ou pas supprimer le poste de gardien dans leur immeuble.

Voici ce que j’ai lu dans la revue le particulier
Copropriété : voter la suppression du poste de concierge
(Le Particulier n° 1031, article résumé)

Saisie par un copropriétaire qui contestait la suppression du poste de concierge, une cour d’appel avait jugé que cette décision aurait dû être votée à l’unanimité des copropriétaires. Les juges se fondaient sur le règlement de copropriété de l’immeuble qui stipulait que : «le service de l’immeuble est assuré par un concierge si le syndicat en décide ainsi». Mais la Cour de cassation (Cass. civ. 3e du 24 septembre 2008, n° 07-17.039) a considéré que cette rédaction du règlement n’imposait pas l’existence du concierge, mais la laissait à la discrétion des copropriétaires. Dès lors, la double majorité dite de l’article 26 était suffisante pour supprimer le poste de concierge. Cette décision confirme la tendance de la jurisprudence à considérer que la suppression du concierge/gardien d’immeuble est possible lorsque des solutions équivalentes sont mises en place.

 

J’ai trouvé bon également bon de vous  porter à votre connaissance la lettre de Monsieur Fretté qui est parue dans la même revue.

18/12 - 00:00 projet de revalorisation du métier de gardien d'immeuble
J'ai lu avec attention dans le numéro de décembre 2008 de "La revue de l'Habitat" l'article sur le projet de revalorisation du métier de gardien d'immeuble.
Je m'étonne de votre absence de réaction à ce projet.

En effet, nous sommes face à une profession déjà extrêmement privilégiée, frôlant souvent la rente de situation : 13 ème mois, remplacements d'été payés double, possibilité de prolonger , de droit, le travail au delà de l'âge de la retraite, l'absence de tout contrôle sur la qualité du travail, sans compter les opportunités de rémunérations parallèles non déclarées qu'offre la profession.

La convention collective des gardiens d'immeuble est particulièrement avantageuse, ce qui fait que les places sont chères. Et elles le seront d'autant plus que la profession scie peu à peu la branche sur laquelle elle est assise. Il ne faut pas s'étonner que les copropriétés ne renouvellent que rarement les contrats de gardiennage pour se tourner de plus en plus vers des société de service, moins exigeantes et moins contraignantes car une non satisfaction se traduit rapidement par un non renouvellement du contrat.

Vous devez savoir que le poste gardiennage représente souvent 30 à 40% du budget d'une copropriété, loin devant les charges de syndic (en dépit de leur responsabilité croissante ) et loin devant les charges d'entretien courant.
Revaloriser les fonctions d'employé d'immeuble, c'est provoquer indirectement une augmentation des charges de copropriété, déjà largement supérieure à l'inflation. Et pour quel bénéfice ?

Sous couvert de "défendre une profession", au demeurant très respectable, la volonté avouée des pouvoirs publics est "créer du lien social", maître mot des idéologues de droite et de gauche qui nous gouvernent...

Mais, les copropriétés n'ont que faire de ces considérations politiques : il s'agit avant tout de bénéficier des services d'une personne capable d'assurer le nettoyage de l'immeuble et d'offrir un temps de présence facilitant le travail des tiers intervenants dans l'immeuble.
Ne nous laissons pas imposer une réforme dans laquelle les intérêts des copropriétaires ne sont pas pris en compte.

Au lieu de faire de l'ouvriérisme mal placé, les pouvoirs publics et le législateurs feraient bien de s'attaquer aux véritables problèmes que rencontrent les copropriétés, problèmes qui sont de moins en moins traitables par les dispositions de la loi de 1965 et du décret de 1967.

Tous les spécialistes du droit de la copropriété en conviennent : pouvoirs des syndics insuffisants pour combattre les désordres d'origine privative, législation stupide sur les assurances ayant pour conséquence la déresponsabilisation et les transferts des charges d'indemnisation sur la copropriété, formalisme excessif sur les assemblées générales et j'en passe...

Au moment où le pouvoir d'achat baisse, il convient de rappeler que les copropriétaires, qui sont parfois des personnes très modestes, certaines étant même parfois au dessous du seuil de pauvreté, ne sont pas des vaches à lait.

Voilà l'exemple d'une réforme que personne ne demandait et qui n'améliore en rien la situation des copropriétés qui sont en droit d'attendre un peu plus d'écoute et de bon sens de la part du législateur...

La parole est  à vous !

Narcivernav le Blog des copropriétaires qui parlent